Les Maîtres d’ouvrages (clients):
20% peut paraître un grand nombre juste pour un procédé géré par un logiciel mais il ne faut pas oublier que le BIM est bien plus qu’un logiciel. C’est une méthode de travail globale qui a déjà fait ses preuves. En principe, le bon usage des méthodes de modélisation 3D par des architectes bien instruits peut déjà s’avérer très rentable pour les maîtres d’ouvrage.
Le ratio “1:10:100” est une règle connue dans le monde des affaires et notamment dans le domaine des gestions et prévention des risques. Ce ratio, s’applique parfaitement dans le cadre de la construction de tout projet immobilier. Dans ce cas il s’agit respectivement de - Conception : Construction : Opération - où les erreurs et problèmes gérés lors de la conception coûtent beaucoup moins cher à corriger que si elles devaient être corrigées lors de la construction ou pire encore - après que le bâtiment ait été livré et qu’il soit en cours d’opération. Comme l’utilisation d’une méthode BIM permet des modifications rapides et la gestion et prévention des conflits, le danger des défauts de construction est presque complètement écarté. Par exemple, un poteau mal dimensionné dans le parking d’un bâtiment clignotera en rouge dans le logiciel BIM et sera remplacé ou épaissi par l’architecte en quelques secondes (ou quelques heures si l’avis du BET est nécessaire) mais coûtera 10 fois plus cher à remplacer ou renforcer en cours de chantier et pourra coûter 100 plus cher (en argent et en vie!) s’il venait à s’écrouler après la livraison du bâtiment.
Sur le plan de la gestion du patrimoine immobilier pour les maîtres d’ouvrages publics, les livrables BIM permettent de faire des requêtes nécessaires au groupement des achats et cycles des travaux de maintenance. Par exemple : une maquette numérique pourra renseigner le gestionnaire de patrimoine sur la quantité et type d’ampoules à changer, la surface en m² à peindre au bout de combien temps etc.